Les besoins nutritionnels
Les besoins nutritionnels selon la température de l'air :
L'énergie dépensée est nécessaire au maintien de la températue du corps à 37°C. Plus la température extérieure sera basse, plus le corps aura besoin d'énergie pour assurer son réchauffement. Et inversement, lorsque la tempréature extérieure est élevée, le corps dépense de l'énergie pour assurer le refroidissement.
Par conséquent, en hiver, les besoins en lipides sont plus importants pour les individus exposés au froid. En revanche, les besoins hydriques sont supérieurs durant l'été.
Le tableau ci-dessous indique la valeur de la dépense énergétique liée à la thermorégulation en fonction de la température extérieure.
Les besoins nutritionnels correspondent au besoin nécessaire pour compenser les pertes ou dépenses de l'organisme dues à un renouvellement, à la réparation ou à la synthèse de nouveaux tissus.
Besoins qualitatifs :
L'alimentation permet d'apporter des :
- éléments constructeurs : Protides, calcium, eau
- éléments fonctionnels : vitamines, sels minéraux, eau
- éléments énergétiques : glucides, lipides, protides
Seuls les glucides, les lipides et les protides peuvent libérer de l'énergie utilisable par l'organisme. Les glucides sont les constituants alimentaires utilisés en priorité, et les protides ne sont utilisés qu'en dernier recours.
L'énergie est nécessaire pour :
- l'activité physique (contraction musculaire)
- maintenir la température du corps à 37°C (thermo - régulation)
- assurer le fonctionnement de l'organisme.
Besoins quantitatifs :
La dépense énergétique dépend de plusieurs facteurs :
L'âge,
Le sexe,
L'activité physique,
Le climat.
On distingue :
Le métabolisme de base : c'est la quantité d'énergie, exprimée en KJ, dépensée en 24 h par un sujet allongé, au repos, éveillé, à jeun depuis 24h dans une ambiance entre 18 et 24°C.
Cette énergie est celle qui est nécessaire, au minimum, pour permettre le fonctionnement des cellules et assurer les fonctions vitales (respiration, contractions cardiaques, tonus musculaire...)
Valeurs : pour un homme de 70kg = 1500 Kcal, pour une femme de 70kg = 1200Kcal.
Il est plus faible chez la fille, il diminue avec l'âge, le sommeil, le jeûne, il augmente avec le froid, la fièvre, la croissance, la grossesse.
Le métabolisme global : Il correspond à la somme des dépenses énergetiques du sujet, exprimée en KJ, dépensée en 24 h.
La dépense énergétique totale correspond aux dépenses nécessaires pour :
– l'entretien des activités vitales ;
– le travail musculaire ;
– la thermorégulation ;
– l'acte alimentaire ;
– les activités spécifiques liées à la croissance, la grossesse et l'allaitement, et l'activité sportive.
Elle doit être compensée par les apports énergétiques alimentaires.
Les besoins nutritionnels selon âge :
Le nourisson : un apport en protéine et calcium est capital pour assurer la croissance, l'édification de l'organisme. L'activité physique et musculaire est réduite, il faut donc peu de matières grasses.
L'enfant de 4 à 6 ans : jour après jour, l'enfant grandit. Pour lui constituer une ossature solide, le calcium et la vitamine D sont essentiels. Ils doivent consommer au moins 1/2L de lait par jour. L'activité physique, l'effort à la concentration deviennent importants, les besoins énergétiques augmentent d'où la nécessité d'apporter des glucides complexes à chaque repas.
L'adolescent : il est marquée par des pics de croissance impressionants. Le corps grandit, le squelette se forme et se renforce. L'adolescence entraîne une augmentation globale des besoins. Sont à privilégier les apports en protéine (constitution masse musculaire), fer, calcium. L'apport énergétique doit être suffisant, réparti en 3 repas plus une collation, afin d'éviter les grignotages. Les éléments fonctionnels sont aussi nécessaires : vitamines.
L'adulte : il doit veiller à entretenir son capital santé en adoptant de bonnes habitudes alimentaires et une bonne hygiène de vie (activité sportive...). Les éléments bâtisseurs doivent être fournis en moins grande quantité. En revanche, ils sont essentiels pour remplacer les cellules qui meurent continuellement, réparer l'organisme en cas de blessures...
La personne âgée : avec l'âge, la masse musculaire a naturellement tendance à diminuer. Il est donc primordial de veiller à satisfaire les besoins en protéine. Ils doivent être supérieurs à ceux de l'adulte. Il faut également augmenter l'apport en calcium pour réduire la perte osseuse liée à l'âge (ostéoporose), sinon risque de fractures.
Remarque : pour la femme enceinte, tous les groupes doivent être représentés et la diversité est également souhaitable à l'intérieur de chacun des groupes. Par exemple, il faut varier les sources alimentaires des lipides. Ces derniers sont indispensables pour le développement du cerveau foetal. La grossesse entraîne une augmentation globalde des besoins. Cette augmentation est surtout importante pour le calcium et le fer. Il convient d'éviter à la fois les insuffisances et les excès.
Les besoins nutritionnels selon les catégories de personnes :
Voici des valeurs moyennes de dépenses énergétques pour différentes catégories de personne selon les recommandations de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) :
L'homme de 20 à 40 ans dépense :
2400 Kcal en étant inactif contre 2700 Kcal en étant actif moyen.
L'homme de 40 à 60 ans dépense :
2250 Kcal en étant inactif contre 2500 Kcal en étant actif moyen.
La femme de 20 à 40 ans dépense :
1900 Kcal en étant inactif contre 2200 Kcal en étant actif moyen.
La femme de 40 à 60 ans dépense :
1800 Kcal en étant inactif contre 2000 Kcal en étant actif moyen.
L'homme dépense plus d'énergie que la femme (pour une même activité). Il faut aussi tenir compte de la corpulence de l'individu (taille, poids).
Pour des personnes sédentaires, le besoin en énergie est limité. Il est recommandé d'augmenter la consommation de produits riches en fibre.
Les besoins nutritionnels selon l'activité physique :
L'activité physique est liée à la vie professionnelle, aux activités extra-professionnelles et à la pratique d'un sport.
La dépense énergétique varie avec la nature de l'activité physique réalisée. Plus l'activité est intense, plus la dépense énergétique est grande, comme le montre le tableau ci-dessous.
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