Éclairage direct
La lumière est directement projetée sur la surface à mettre en lumière, les ombres portées sur le sol sont nettes et précises comme la lumière du soleil par temps clair.
Exemple : spot, réflecteurs
 
Éclairage indirect
La lumière est d’abord dirigée sur une surface réfléchissante puis émise à nouveau sur la surface à éclairer. Cette lumière assure un bon confort visuel car la source lumineuse est invisible. Les ombres sont floues et imprécises.
Exemple : ampoule derrière une corniche
 
Éclairage diffus
Les rayons lumineux sont transmis à travers un matériau translucide et la forme de la source lumineuse n’est pas visible. Les ombres sont douces.
Exemple : diffuseur en verre opale ou matière plastique translucide
 
5 Les conditions d’un bon éclairage
 
Assurer un niveau d’éclairement suffisant afin d’éviter les chutes et prévenir la fatigue visuelle,
- Eviter l’éblouissement,
- Permettre de discerner les formes sans effort,
- Eviter les contrastes et les zones d’ombre,
- Permettre un rendu des couleurs en rapport avec l’activité : il faut éviter la dénaturation de l’objet éclairé,
- Eviter des dégagements de chaleur trop importants pour le personnel et les aliments,
- Etre stable (éviter les effets stroboscopiques qui sont fatigants).
 
Pour réaliser un éclairage efficace, il faut répondre à plusieurs questions permettant de préciser les paramètres suivants :
- Déterminer le niveau d’éclairage souhaité,
- Déterminer le type d’éclairage utilisé (éclairage d’ambiance, décoratif…),
- Choisir la nature des sources lumineuses,
- Choisir la manière de répartir la lumière en tenant compte de la nature des surfaces éclairées et de leur aptitude à réfléchir la lumière,
- Choisir la puissance,
- Choisir les luminaires.
4 Les principaux modes d'éclairage
 
Qu’il s’agisse d’un luminaire sur mât, d’un appareil encastré dans le sol ou d’un projecteur fixé sur un support, on peut agir sur la direction et la quantité de lumière émise pour modifier l’ambiance apparente d’un lieu.
3 Etude comparative des sources lumineuses
Ampoule ordinaire : le gaz est un gaz inerte (Argon ou Krypton). Le rôle du gaz est d’éviter la vaporisation à 3000°C du tungstène qui compose le filament. Le Krypton permet un excellent rendement.
 
Ampoule halogène : on ajoute au gaz inerte des vapeurs d’iode. A 600°C le tungstène et l’iode se combinent en une molécule : on évite ainsi le dépôt de tungstène sur les parois de l’ampoule. Au contact du filament à 3000°C, la molécule se dissocie et le tungstène se redépose sur le filament qui est ainsi régénéré (l’iode est un halogène).
 
2-2 Les lampes à fluorescence
La lumière des tubes fluorescents est essentiellement produite par une couche de poudre fluorescente appliquée sur la face interne du tube.
A l’arrivée du courant, les électrodes s’échauffent en quelques secondes et émettent un jet d’électrons.
Les électrons traversent l’atmosphère gazeuse du tube et percutent des gouttelettes de mercure. Au moment du choc, les gouttelettes de mercure émettent des rayons ultraviolets.
Les U.V. sont transformés en lumière visible lorsqu’ils traversent le revêtement fluorescent qui recouvre l’intérieur du tube.
Sciences appliquées aux équipements
L'éclairage
 
Valoriser le produit au moyen de l’éclairage, stimule l’acte d’achat :
 
- L’éclairage d’ambiance capte l’œil et crée l’impulsion,
- L’éclairage d’accentuation permet d’insister sur certaines zones,
- L’éclairage de décoration renforce l’esthétique.
 
1 Les grandeurs photométriques
 
On distingue :
- Le flux lumineux : il caractérise la puissance d’une source lumineuse. C’est la quantité de lumière émise en une seconde. Le flux lumineux est visible et s’exprime en lumen (noté lm). Ce flux diminue avec le temps.
 
- L’efficacité lumineuse : elle est égale à la valeur du rapport entre le flux lumineux et la puissance électrique absorbée. Elle s’exprime en lumens par watt (noté lm/W).
 
- L’éclairement : c’est le flux lumineux reçu sur une surface de 1 m2. Il s’exprime en lux (noté lx). Un éclairement de 1 lux correspond à un flux lumineux uniformément réparti de 1 lm par m2.
Dans un fournil, il est conseillé un éclairement de 500 lux.
Dans un magasin : 300 lux en ambiance et 500 lux sur le comptoir.
En milieu professionnel, ces valeurs sont précisées par le Code du Travail.
 
- Température de lumière : elle traduit la couleur apparente de la lampe qui détermine la couleur de l’ambiance lumineuse. Elle est exprimée en Kelvins (K). Les teintes sont dites :
* chaudes (orangées) lorsqu’elle est inférieure à 3300 K,
* neutres lorsqu’elle est comprise entre 3300 et 3500 K,
* froides (blanc-bleuté) lorsqu’elle est supérieure à 3500 K.
Pour les produits de boulangerie, la valeur idéale est 2500 à 2700 K.
 
- La lumière modifie les couleurs. Ce phénomène est quantifié par l’indice de rendu des couleurs (IRC) : couleur apparente de la lumière. Il doit être au moins de 80 et supérieur à 90 pour les produits colorés.
 
Pour choisir une source lumineuse adaptée, il existe une codification à 3 chiffres :
 
Exemple : 827,
Le 8 signifie que l’IRC est supérieur à 80, le 27 signifie que la température de couleur est égale à 2700 K
 
2 Les sources lumineuses
 
2-1 Les lampes à incandescence
Principe de fonctionnement : le courant électrique traverse le filament de tungstène, il est alors porté à haute température par effet Joule (énergie thermique). A partir d’une certaine température, le filament rougit, blanchit et produit de l’énergie rayonnante (lumière visible). Il émet alors de la lumière.
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